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Le recrutement
Second épisode de notre réflexion consacrée aux biais cognitifs dans le recrutement, nous vous proposons de poursuivre notre investigation par un aperçu détaillé de cinq exemples de biais cognitifs susceptibles, en situation d’entretien, d’altérer notre jugement des candidats. Alors, pour être de parfaits recruteurs éclairés, prenez connaissance des biais de projection ci-dessous et de nos conseils pour y faire face ! Les biais cognitifs, une liste pour les comprendre et s’en affranchir :
4 PME sur 5 ont des difficultés à recruter et sont contraintes de ralentir leur activité. C’est le constat dressé par le dernier baromètre de Bpifrance. Linking Talents analyse pour vous les causes de ces difficultés et vous présente des solutions concrètes pour les affronter.
Quelles sont ces difficultés ?
Selon le baromètre publié dernièrement par Bpifrance et Rexecode, 4 PME sur 5 font face à des difficultés de recrutement, occasionnant un ralentissement de l’activité. Cette étude pointe notamment du doigt les difficultés dans la démarche du recrutement, comme l’affirment près de ¾ des 600 PME et TPE ayant été interrogées.
Parmi les principaux facteurs, on retrouve
- L‘absence de candidatures (70%)
- Le niveau de qualification vis-à-vis du poste (70%)
- Le manque d’expérience (36%)
- Le manque d’adaptabilité (35%)
Les difficultés de recrutement sont variées mais concernent principalement les fonctions les moins qualifiées pour lesquelles il n’y a pas de prérequis de diplôme, ou de niveau brevet/CAP/BEP. C’est notamment le cas dans les secteurs de l’industrie, du BTP et de l’aide à domicile qui voient ce phénomène amplifié depuis la crise du COVID19.
Le baromètre indique notamment que 34% des entreprises observent un ralentissement de leur activité. 55% d’entre elles sont amenées à modifier leur organisation et 26% à augmenter les salaires.
Comment faire face ?
Plusieurs actions peuvent se combiner.
Les actions gouvernementales et territoriales peuvent aider, avec des mesures de soutien à l’attractivité des métiers (investissement dans la formation, la médiatisation…), des financements spécifiques (comme le démontre le PLF 2022 sur l’industrie) et les mesures de soutien à l’emploi de niveau national, régional ou local.
Mais les PME ont aussi des leviers d’action exploitables :
- Développer sa marque employeur, pour se faire connaître des candidats, en valorisant le savoir-faire, les valeurs de l’entreprise, les parcours et la vie d’entreprise pour captiver l’attention et provoquer l’adhésion.
- Optimiser sa politique de rémunération, pour développer son attractivité, se démarquer de ses concurrents, attirer les meilleurs profils et accroître la conversion des annonces sur les jobboards.
- Identifier ses futurs besoins en recrutement, pour anticiper les recherches de profils pointus et planifier les prochains recrutements avant que le besoin ne devienne critique pour l’activité.
- Déléguer le recrutement à des spécialistes, pour bénéficier d’un accompagnement, d’une expertise et d’un réseau avec une garantie de résultat lorsque le cabinet fonctionne au succès.
Linking Talents accompagnent les PME dans leurs recrutements avec des marques dédiées à leur secteur d’activité.